La synthèse des enjeux locaux étudiés (humains, environnementaux et techniques) permettent de définir une implantation pour un parc éolien intégré au territoire d’accueil.
Les zones d’implantation potentielles sont d’abord identifiées en respectant le critère de distance minimale aux habitations de 500 mètres de toute éolienne.
Le site étudié pour l’implantation d’un parc éolien comprend 3 zones potentielles pour les éoliennes localisées sur les communes de Saint-Connan et de Saint-Gilles-Pligeaux (zones entourées en rouge). Les éoliennes ne pourront être implantées qu’à l’intérieur des cercles rouges représentés sur la carte ci-contre.
Passez votre curseur sur la carte ci-dessus
pour zoomer sur les zones d’implantation
Le centre bourg de Saint-Connan est à plus de 500 mètres au nord de la zone d’implantation potentielle des éoliennes et le bourg de Saint-Gilles-Pligeaux à plus d’1,5 km au sud-ouest.
Les gestionnaires de réseau sont consultés pour vérifier la faisabilité technique du projet. La zone d’étude est concernée par des contraintes intégrées dans la définition du projet :
Pour assurer la protection des espèces présentes sur le site, des inventaires écologiques sont réalisés sur une année (4 saisons) conformément au protocole exigé par la DREAL (service de l’Etat). Cette étude, réalisée par des experts indépendants sur la base de nombreuses visites d’observation, porte sur :
Lorsque les enjeux et les sensibilités environnementales du site sont connus, l’implantation des éoliennes est adaptée pour garantir le respect de la biodiversité.
Les enjeux concernant l’activité des chauves-souris (chiroptères) à proximité des futures éoliennes sont identifiés et pris en compte sur la carte ci-contre.
A proximité des zones d’études, plusieurs enjeux liés à l’avifaune ont été identifiés (sur la carte ci-contre) :
Concernant la flore et l’habitat naturel, l’enjeu a été qualifié de très faible :
A partir de l’analyse de ces enjeux, la localisation des éoliennes peut être définie en évitant les zones d’intérêts faunistiques et floristiques.
L’ensemble des données collectées et analysées (habitations, faune, flore, réseaux, accès, etc.) ont conduit à retenir une implantation à 6 éoliennes.
La 3ème zone (au sud de Coat Ar Bellegues) a été écartée du fait du relief et de l’accès compliqué à celle-ci.
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Les données disponibles sur le secteur de Saint-Connan confirment un potentiel de vent favorable au développement de projets éoliens.
Ces données ont été récoltées par le parc éolien de Saint-Gildas, situé à quelques kilomètres, en fonctionnement depuis plusieurs années. Ce parc éolien a été développé et construit par P&T Technologie.
Un bureau d’études indépendant a réalisé l’ensemble des expertises de terrain sur la faune et la flore.
Un inventaire des espèces animales et végétales a été réalisé sur le site et ses abords. Ce diagnostic a permis d’identifier les enjeux environnementaux au sein de la zone d’étude et d’évaluer la compatibilité du projet avec les milieux.
Des enregistrements sont effectués pour mesurer l’environnement sonore à proximité de la zone d’implantation.
Ces mesures acoustiques permettent de s’assurer que l’effet sonore des éoliennes ne dépasse pas les niveaux d’émergence réglementaires au droit des habitations : 3 dB la nuit et 5 dB le jour.
Les 10 points de mesures sont représentés sur la carte ci-dessous. Les enregistrements ont eu lieu le 23 octobre et le 4 novembre 2019.
Des études paysagères sont réalisées pour identifier les points remarquables du territoire et proposer une intégration paysagère des éoliennes cohérente dans le paysage (le relief, le patrimoine naturel et bâti classé, les parcs éoliens existants et tout autre élément marquant du territoire).
Plusieurs bourgs présentent une sensibilité paysagère qui est définie selon la proximité, la visibilité ou la covisibilité avec le futur parc éolien, les particularités des bourgs :
Le préfet de département est seul habilité à délivrer une autorisation pour construire et exploiter un parc éolien.
Cette décision prise sous la forme d’un arrêté préfectoral est basée sur les avis formulés par l’ensemble des services de l’État compétents, et de la consultation des communes et des habitants.
Les différents services de l’Etat (DREAL, DDTM, ARS…) donnent leur avis sur le dossier. Une vingtaine de services seront consultés dans le cadre de l’instruction. La DREAL rendra un rapport récapitulant les étapes précédentes et statuant sur le projet.
A la fin du processus d’examen, une Enquête Publique a lieu pendant minimum un mois dans les mairies concernées par le projet. Un Commissaire Enquêteur recevra alors, lors de plusieurs permanences, les personnes désirant s’informer et échanger sur le projet. Suite à cette Enquête Publique, le Commissaire Enquêteur émettra un avis.
Les conseils municipaux des communes se situant dans un rayon de 6 kilomètres autour du projet sont aussi consultées sur le projet.
L’instruction se termine par l’examen du projet par les membres de la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS). Composée de représentants de services de l’Etat, d’élus des collectivités territoriales, de personnalités qualifiées en matière de protection des sites ou du cadre de vie, cette commission est chargée d’émettre un avis sur les projets. Elle concourt à la protection de la nature, à la préservation des paysages, des sites et du cadre de vie et contribue à une gestion équilibrée des ressources naturelles et de l’espace dans un souci de développement durable.
La décision finale est prise par le préfet du département par arrêté préfectoral sur la base des différents avis formulés au cours de la procédure d’instruction.
Pendant la phase de procédure administrative, à partir de l’été 2020, nous organiserons des permanences d’information pour permettre un échange autour du projet éolien Coat Ar Bellegues.
L’ensemble des questions posées lors de cette phase seront traitées et feront l’objet d’un compte rendu qui sera disponible sur cette page.